Solutions Manutention N°62 - Mars/avril 2024 >>
GMR Safety lance sur le salon SITL qui aura lieu à Paris en mars prochain le Powerchock Auto, version automatisée de son fameux système Powerchock, gamme de bloqueurs de roue qui permet d’empêcher le départ intempestif des semi-remorques comme des véhicules utilitaires. Depuis maintenant 27 ans que cette gamme existe, le choix de GMR Safety était d’impliquer le chauffeur du véhicule dans les opérations de mise en sécurité. Les risques identifiés sur les quais de chargement sont nombreux. Une porte de quai ouverte peut amener un risque d’intrusion mais aussi un risque de chute pour les opérateurs comme pour les matériels roulants. Il y a également le risque qu’une remorque glisse à cause des allers/retours des chariots élévateurs à l’intérieur, la remorque peut avancer sans que personne ne s’en rende compte occasionnant la formation d’un espace dans lequel l’opérateur peut tomber (n’oublions pas que ces chutes peuvent être mortelles). Et, bien sûr, le risque du départ intempestif dû souvent à une erreur de communication. << Avec notre gamme de Powerchock, le but est de supprimer tous ces risques. Nos systèmes contrôlent l’ouverture de la porte de quai dans la mesure où l’opérateur ne peut commencer à travailler que si le bloqueur de roue a été positionné de manière sécurisée devant la roue arrière du véhicule, et que celui-ci est, par conséquent, physiquement immobilisé.>> explique Vincent Tremouilhe, directeur des ventes Europe chez GMR Safety. C’est pour répondre à la demande de certains clients qui souhaitent éliminer ou limiter les humains dans les zones de quais de chargement que le constructeur canadien a conçu ce nouveau bloqueur de roue automatisé. Son fonctionnement est très simple, il ne nécessite que très peu de génie civil et quasiment pas de maintenance. Un opérateur installé à l’intérieur de l’entrepôt va actionner, grâce à une caméra qui lui montre tout ce qui passe devant le quai, le mécanisme qui va venir se mettre en place automatiquement devant la roue. C’est seulement une fois que cette opération a été effectuée que la porte du quai peut être ouverte et que le travail de chargement/déchargement du camion va pouvoir commencer. Une fois le travail terminé, pour que l’opérateur puisse enlever le bloqueur de roue et donc libérer le camion, il faut que la porte de quai soit refermée. << Il y a également des configurations où les quais peuvent être très serrés avec très peu de place entre deux remorques et l’entreprise ne veut pas qu’il y ait des chauffeurs si près des camions, le Powerchock Auto permet de répondre aussi à ce cas de figure. >> V. Tremouilhe. Autre point important, si le camion essaie de partir alors qu’il est bloqué par le Powerchock Auto, toute la force va être déployée sur la cale et la plaque, comme sur le système manuel. << Sur les autres systèmes automatiques, du marché, c’est l’automatisme qui va retenir le camion et il n’est pas conçu pour contenir une telle puissance. De fait il va y avoir plus de SAV, voire de casse. >> souligne celui-ci. Le Powerchock Auto est garanti 5 ans, y compris contre les endommagements sur les éléments de retenue. Il sera disponible à la commande avec des livraisons à partir de septembre. Le fabricant vient également de développer une solution qui permet de communiquer de l’information en temps réel sur ce qui se passe sur les quais de chargement. Appelée Data Management System, ce logiciel peut rendre compte de la disponibilité des quais, cette solution peut définir des temps standards de prise en charge des camions avec des notifications qui alertent sur un éventuel dépassement de temps ou qui prévient du temps qui reste… Elle permet aussi d’optimiser et de mieux gérer ses quais assurant ainsi un retour sur investissement très rapide car << qui dit meilleure gestion des quais dit moins de temps passé sur les sites, dit également une meilleure répartition des ressources qui amène à une meilleure efficacité donc à une plus grande rentabilité. Un camion qui n’est pas sur la route c’est un camion qui ne rapporte pas d’argent ! >> conclut V. Tremouilhe. ● V.L.V.B.
